Stratégie des alliés

Dans le cadre des transformations agiles, j'utilise encore souvent un outil de conduite de changement appelé Stratégie des alliés, particulièrement dans les situations difficiles ou l'adhésion au changement est loin d'être acquise.

C'est un modèle comme un autre mais je trouve cet outil efficace et bienveillant. Le management l'apprécie beaucoup car il le permet de ne plus perdre de temps avec les causes perdues et de se concentrer sur un méthode pragmatique pour faciliter le changement au sein des équipes.

L'essentiel de l'approche est décrite ici

Désormais, je prépare l'exercice en disposant un visuel de la carte des partenaires sur lequel on positionne chaque personne du service concerné. Le modèle est assez sophistiqué et on s'y perd vite. Ce visuel a l'avantage de regrouper toutes les informations pour pouvoir l'utiliser efficacement.

Il s'agit bien sûr d’appréciations subjectives mais qui donnent l'occasion aux managers de prendre du recul sur les degrés d'adhésions actuels. Sans cela, c'est le règne du flou, des sentiments, des frustrations ("mon idée est géniale bon sang ! pourquoi ils n'en veulent pas ?") et on a tendance à se focaliser sur les résistances sans exploiter suffisamment les opportunités

A la fin ça donne ceci :

Un des effets notoires est le retour à l'optimisme car on voit de suite que la situation n'est pas aussi désespérée qu'elle en avait l'air au départ.

Il s'agit alors d'entreprendre les actions préconisées par la stratégie : renforcer la responsabilité des alliés et faire basculer les hésitants en exploitant l'énergie des antagonismes (entre autres)

Encore une preuve de l'efficacité du management visuel, si ce n'était encore à démontrer.